Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le train de 08H20

Archives
Derniers commentaires
29 mars 2008

L'air de rien

L'air de rien (Propa PRO mai 2006)

Cela aurait pu commencer sur un album de Tété mais il n'en est rien.
Cela peut paraître désinvolte que de parler de rien mais ce n'est pas aussi simple.

Le "rien" n'est pas en odeur de sainteté: un bon à rien, ne rien faire, ne penser à rien, un moins que rien...
Que de joyeusetés, à un moment ou à un autre, sur presque rien, une broutille.
Ce petit rien commence sa pauvre existence de rien du tout, sur de bien mauvaises bases.
Quand au fameux fils de rien, il a bien du courage le pauvre, car son père doit en voir de toutes les couleurs, ou aucune devrais-je dire. Car, quand on vous dit "rien", avez vous une couleur en tête ou est-ce le néant chromatique?
Et pourtant, il suffit d'un petit rien, pour que cela change tout. Car ne dit-on qu'avec de petits rien, on fait un grand tout?

Vous trouverez peut-être que je fais une grande histoire...de rien?
Essayez donc pour voir!

Ne rien faire est déjà un acte politique!
-Qu'as-tu fait hier?
-Oh, rien. Je n'ai rien fait.
-Comment est-ce possible?
-En ne faisant rien...

Déjà, en ayant aucune activité, on fait quelque chose: il y a en effet toute la préparation technique pour arriver à ne rien faire (gâteau à disposition, télécommande, téléphone débranché...). Idem pour la préparation psychologique des arguments que l'on va devoir avancer, pour se justifier de ne rien faire...
Ce qui n'est pas rien...

Vous voyez bien qu'en partant de Rien, on arrive à Tout (ou rien, suivant notre optique du verre à moitié plein ou à moitié vide).

Ne vous inquiétez pas pour moi, ce n'est que la fatigue, rien de bien grave...
En portant un toast à rien, je vous salue.

Publicité
29 mars 2008

Dis moi où tu vas et je te dirai qui tuer

Voyages de campagne (souvenirs)

4H de train pour arriver Gare du Nord. Et déjà ça c'est la mort...

Départ du fin fond du fond du confin du Pas de Calais.
Il faut savoir que dans certains bourgs le train ne roule que dans une direction.
J'arrive par l'ouest et repart par l'est...Perdant par la même occasion 2h..
Je prends donc un ter, arrive dans une autre gare, prend un nouveau ter et atteris enfin, pour croupir un soupçon d'éternité, avant de prendre le tgv qui me rammènera sur Paris.

Mais ça ce n'est rien encore. Limite, je regrette déjà cette épopée pour abordée la partie juteuse du cauchemard: Paris.

Il est 22H30, votre week-end est déjà sacrément amputé (vous devez repartir le dimanche midi pour arrivée à destination vers 19H00, toujours en France...).
Après avoir fait le tour du hall central, en quête d'un distributeur de tickets qui MARCHE, je me replie sur un guichet RATP. Celui-ci est déjà pris d'assaut par une horde bigarrée et tumultueuse d'octogénaires.Et non ils ne sont pas couchés à cette heure et sont tout agités par leur sortie: en somme, ils sont intenables. L'action semble figée par un quelconque maléfice...Et il est bien 23H00 quand enfin j'obtiens mon sésame...

Evidemment ce serait trop beau d'arriver intacte à la maison, donc je passerai les fouilles de Chatelet par une bande de lutins en combi bleue assermentée, les ziva ouech ouech que l'on encontre à cette heure tardive et la recherche des clefs au fin du sac, qui vous fait ressembler à Tortue Géniale...

J'oubliai: les clefs n'étaient bien sûr pas à leur place...Donc encore un trajet en métro pour dormir au chaud chez une amie, de sortie évidemment ce soir là... Et la réapparition des clefs à ce moment là...

Boulette jusqu'au bout.

Publicité
Le train de 08H20
Publicité
Publicité